La lettre de décembre

Prier

LA CRÈCHE, C’EST BIENTÔT ! Les lyonnais y accourent, Ste Claudine est déjà en route avec son amie Pauline. Rejoignez-les !

REDONNONS AU TEMPS DE NOËL SA SEXTUPLE RICHESSE !

Voilà un temps liturgique bien chahuté ! Coupé en deux par la survenance de l’an nouveau, il se résume dans l’esprit de beaucoup à la seule fête de la Nativité, le 25 décembre et à la commémoration – la chose est très tendance – de la naissance de Jésus à Bethléem. Vous me direz, célébrer l’anniversaire de la naissance du Christ, c’est bien et puis une naissance c’est toujours chose heureuse dont on aime à juste titre se souvenir ; sans compter la crèche avec son côté bucolique et charmant (il est vrai que cela se gâte quelque peu avec la furie d’Hérode… mais oublions ces sombres tribulations).
En fait je m’entête, le temps de Noël, c’est bien plus que cela ; nos amis d’orient l’ont bien saisi eux qui fêtent principalement l’Epiphanie du Seigneur et non d’abord sa naissance. Epiphanie c’est un mot grec ; mais doit-on s’embarrasser encore avec ces vieux idiomes. Alors traduisons : épiphanie cela signifie mani-festation, large manifestation. Voilà la richesse de sens de ce temps de Noël qui resurgit : Dieu se manifeste aux hommes en Jésus-Christ d’une façon décisive et annonciatrice de la rédemption. Il se manifeste puissamment comme jamais au-paravant et dans six directions.

 Il convient au plus haut point, avant tout, que les exercices de piété envers la Vierge Marie expriment clairement la note trinitaire et christologique qui leur est intrinsèque et essentielle. Le culte chrétien est en effet, par nature, un culte rendu au Père, au Fils et à l’Esprit… Dans la Vierge tout se rapporte au Christ et tout dépend de lui ; c’est pour lui que Dieu le Père, de toute éternité l’a choisie comme Mère toute sainte et l’a parée de dons de l’Esprit à nul autre consentis

Il faudrait citer ici tout ce n° 25 de l’exhortation où l’on sent une certaine véhémence s’exprimer sous la plume du Pape attentif à corriger d’éventuelles déviations et à répondre aux objections légitimes qu’elles pourraient susciter.

Patrick Le Gal,

recteur de notre-dame de fourvière

Voir aussi

Retour sur l'Assomption de la Vierge Marie à Fourvière

Les jeunes au cœur du projet de notre-dame de Fourvière